Defense du droit au développement
Sur l’invitation de la commission internationale des juristes à son séminaire international qui précède les travaux de la commission Africaine des droits de l’homme et de peuples à Banjul, Gambie, j’ai défendu ce qui me parait essentiel pour sortir l’Afrique du sous développement qui est pour moi le « Droit au développement ».
Le droit au développement, parce qu’il correspond aux besoins de l’énorme majorité des Peuples et des Nations de la planète aussi le ‘droit au développement ’ est le droit du présent et de l’avenir et est aussi le premier maillon du future pacte des droits de solidarité qui est la troisième génération des droits après le pacte relatif aux droits civils et politiques et le pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Il faut noter qu’une unanimité se dégage pour ce qui concerne la mise en œuvre du droit au développement car c’est principalement sur les États que pèsent les obligations relatives à l’exercice du droit au développement. J’ai souligné que les États doivent mettre en place les conditions permettant l’exercice du droit au développement par des actions de nature législative, par la formulation de politique de développement nationale, aussi la mise en place de mesure assurant l’égalité des chances de tous dans l’accès aux ressources, à l’éducation, aux services de santé, à l’alimentation, au logement, à l’emploi et à une répartition équitable du revenu etc. Mon séjour à Banjul qui est la capitale gambienne s’est terminé à la fin de la session ordinaire de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples de l’Union Africaine. |